Le top 5 des pires erreurs judiciaires

Tribunal

Les erreurs judiciaires sont légion, mais il y en a quelques-unes qui sont vraiment ridicules et d’autres vraiment extrêmes.

Affaire Roland Agret

En 1970, Roland Agret écope d’une peine de prison de 7 ans lorsqu’il est accusé à tort d’avoir commis un meurtre. Il essaie alors de crier son innocence mais personne ne lui prête oreille. Il commence alors une grève de la faim pour se faire remarquer, avant de se couper deux phalanges, puis avale des manches de fourchettes avant de se tirer une balle dans le pied. Ce n’est que 7 ans plus tard qu’il est libéré par grâce présidentielle pour raisons de santé. Son procès sera révisé en 1985, ce qui l’acquittera pour de bon.

Affaire Dreyfus

L’affaire du Capitaine Dreyfus a également suscité une vive polémique. L’homme étant Français de confession juive a été victime d’une accusation grave en 1895 : celle d’avoir collaboré en secret avec les Allemands, en leur donnant des documents secrets. Même si le vrai coupable est reconnu un an plus tard, l’image du traitre allié des nazis n’a pas quitté Dreyfus d’une semelle. Ce n’est qu’en 1906 qu’il sera réhabilité…

Affaire du Courrier de Lyon/Joseph Lesurques

Joseph Lesurques aurait tellement voulu ne ressembler à personne, s’il savait que cela causerait sa perte. En effet, il est déclaré coupable d’avoir attaqué une diligence pleine d’argent et d’avoir poignardé les responsables du convoi tout simplement parce qu’il avait une certaine ressemblance avec l’un des malfrats. S’il a été guillotiné en 1796, ce n’est qu’en 1800 qu’il est reconnu innocent lorsque la justice met la main sur les vrais malfaiteurs.

Affaire Calas

La famille Calas ne sait que trop bien les conséquences des commères. Lorsque le fils aîné est retrouvé mort, pendu, c’est la famille qui est la première à être pointée du doigt pour avoir perpétré la mort au jeune homme. Les voisins prétendront alors que la famille étant très protestante avait pendu le jeune Calas parce qu’il voulait se convertir au catholicisme. Sur ces simples accusations sans preuves, le père de famille Jean Calas est déclaré coupable du meurtreet sera décapité, étranglé puis brûlé. C’est finalement en 1765 que Jean Calas est réhabilité.

Affaire Jean Rayne

La pire erreur judiciaire eut lieu en 1364, où un certain Jean Rayne était accusé de faire des affaires peu transparentes en tant que vendeur de grain. En réalité ce ne fut qu’une rumeur lancée par ses détracteurs, jaloux et envieux de sa réussite. Il ne put échapper à sa sentence : il fut pendu jusqu’à ce que son corps pourrisse et que ses restes soient dévorés par les charognards. Ce n’est que par la suite que son fils, Lambert Rayne porte l’affaire devant le conseil royal. Verdict : le roi Charles V reconnaît qu’il y a eu une erreur judiciaire.